Les données structurées et la sémantique HTML futur critère de ranking ?
La sémantique HTML des contenus ainsi que les données structurées chères à Google pourraient devenir un critère de classement à l'avenir, d'après les dires de John Mueller (l'homme-FAQ de Google qui répond à tout...^^). Alors que le principe actuel des rich snippets et des données structurées se résume globalement à ajouter quelques éléments dans les codes sources afin d'afficher des données dans les SERP (résultats de recherche), ils pourraient apporter encore davantage d'atouts au classement des pages web.
John Mueller a apporté des précisions à ce sujet dans un hangout sur Google+ diffusé le 11 septembre 2015 (à 21'40 dans la vidéo en bas de cet article). Si cela peut paraître troublant, et même si John Mueller n'est pas en charge des algorithmes de Google (c'est un détail qui compte...), il existe une forme de logique derrière tout cela, comme le précise le porte-parole de Google (traduit en français) :
Je pense qu'à terme, cela ferait vraiment sens d'utiliser les données structurées quand cela semble utile sur le site web. Mais je ne voudrais pas présumer qu'utiliser les données structurées sur un site lui apporterait automatiquement un saut dans le classement. Cependant nous essayons de distinguer les sites qui ont une technique propre de ceux qui ont un bon contenu.
Juste parce qu'il serait techniquement fiable, cela ne signifie pas qu'il serait aussi pertinent pour les utilisateurs qu'un contenu moins propre techniquement...
À terme, je pense que cela pourra être un critère de classement en soi.
Il faut bien avouer que le ranking des pages devrait aussi être calqué sur la qualité du code HTML, et donc de la sémantique des contenus. Les propos de John Mueller vont (enfin) en ce sens. En toute franchise, cela me semble presque étonnant que le sujet ne soit évoqué que maintenant. Il me semble tout-à-fait opportun de valoriser les pages web qui apportent plus de précisions à leurs contenus, sans forcément que la technique prenne le pas sur la qualité des contenus (ce que confirme John Mueller à la fin de son propos).