Le moteur de recherche Bing a décidé d'ajouter un label de "fact checking" afin d'indiquer aux utilisateurs si des contenus d'actualités ou d'articles ont été approuvés après vérification des faits. L'objectif est bien entendu d'assurer aux utilisateurs que des informations ont été vérifiées ou non, bien que cela ne garantisse pas à 100% que les sources soient fiables...
Le label de vérification des faits peut s'appliquer à toute page qui possède des marquages sémantiques Schema.org de type ClaimReview. Si les articles d'actualités sont spécialement visés par ce genre de vérification, Bing peut également choisir des pages ou articles marquées avec ClaimReview que le moteur juge important de notifier. Retenez que c'est seulement lorsque Bing le précise qu'une page ou un article peut ajouter des informations complémentaires de vérification des faits !
Bing s'impose quelques critères afin de vérifier les faits présents dans des articles. Tout d'abord, les contenus doivent citer leurs sources ou leurs méthodes d'analyse. Normalement, chaque partie vérifiée devra être identifiée afin que les lecteurs puissent savoir ce qui a été validé par les équipes de Bing ou non (seulement une partie des contenus peut être vérifiée par exemple, etc.). Enfin, les pages marquées avec ClaimReview devront ajouter au moins une brève description de la vérification des faits et son évaluation.
Pour faire simple, Bing recherche des pages qui possèdent les propriétés de ClaimReview propres à Schema.org. Si ce balisage est présent, le moteur recherche d'autres facteurs dans les pages afin de savoir lesquelles méritent une vérification de faits. C'est ainsi que la démarche est lancée auprès d'organismes tiers. Si nous avons des pages ou articles retenus pour cela, nous devons donc les marquer sémantiquement en ajoutant les informations utiles (résumé de la vérification, évaluation, etc.).
La vérification des faits peut s'afficher dans les rubriques d'actualités (voir la capture ci-dessus) mais également dans les SERP pour des pages que Bing a vérifié après avoir estimé l'utilité d'un fact checking. Pour rappel, Bing n'est pas l'unique moteur à proposer ce genre de solution, Google a également ajouté ce type de vérification des faits en avril 2017.
Bing précise que si des webmasters ajoutent un marquage sémantique de vérification des faits sans avoir été réellement soumis au contrôle ou en mentant sur les résultats affichés, des pénalités pourront tomber pour les pages incriminées. Il faut bien avouer qu'il serait assez simple d'utiliser Schema.org pour ajouter de fausses informations de validation afin de les faire apparaître dans les SERP. On peut aisément comprendre que les utilisateurs pourraient privilégier ces articles et pages qui tricheraient sur le fact checking. Espérons que Bing réagisse rapidement à ce sujet avec des pénalités lourdes car ce phénomène de fausse déclaration de vérification des faits risque d'être courant...