Mais où s'arrêtera Google ? Cette question est légitime tant les évolutions du Knowledge Graph sont nombreuses depuis sa mise en place, avec une accélération du nombre de données affichées depuis quelques mois. Le 4 septembre 2015, j'évoquais par exemple la mise en place d'une onebox (ou Knowledge Cards) dédiée à la santé aux Etats-Unis, mais aussi d'autres informations affichées dans le Knowledge Graph.
Les webmasters du blog non officiel Google Operating System ont remarqué que le Knowledge Graph affiche désormais les autres versions connues de morceaux de musique. Il suffit donc de taper un morceau ayant été repris par d'autres artistes pour que la Knowledge Cards affichée dans les SERP de Google proposent d'autres enregistrements du titre recherché.
Voici un exemple avec le morceau "Comme d'habitude" de Claude François, mondialement repris.
Si vous cliquez sur un nom d'artiste qui a repris un titre musical, la fenêtre équivalente s'ouvre avec en haut de l'écran un carousel des artistes ayant également chanté le même morceau de musique.
Certes, ces informations ne vont pas révolutionner le monde de la recherche ni même le Knowledge Graph, mais petit-à-petit, les données proposées aux internautes sont de plus en plus complètes et précises, et il est important de le noter...
La base de données "d'entités" de Google s'agrandit, ainsi que sa liste de sources utilisée pour le Knowledge Graph. De fait, le nombre de données affichées dans les SERP de Google risquent encore d'évoluer progressivement, et rapidement. Nous nous approchons chaque jour de la volonté initiale de Google, à savoir celle d'un moteur de réponse. Même si j'ai encore du mal à imaginer que Google puisse (sur)vivre sans ses utilisateurs (qui sont aussi ses sources parfois), la crainte d'un Google encyclopédique universel s'accentue...