Google a indiqué dans un communiqué du 16 novembre 2017 que les pages proposant des alternatives en AMP (Accelerated Mobile Pages) devront offrir un contenu identique dans les deux versions. En effet, s'il est important de marquer les pages comme des URL canoniques, il n'était pas obligatoire de proposer exactement les mêmes textes en AMP qu'en version classique. Ce sera du passé dès le 1er février 2018...
Le moteur de recherche estime qu'il est important que la page source et son alternative en AMP doivent proposer exactement le même contenu pour les utilisateurs. En effet, la technologie AMP a été conçu pour accélérer les pages web sur mobile à l'origine, et non pour créer des versions complètement différentes des textes proposés. Google laisse jusqu'au 1er février 2018 aux webmasters pour se mettre en conformité. Pour rappel, AMP porte déjà près de 4 milliards de pages après deux ans d'existence, il faut donc que Google édicte des règles avant que tout parte en vrille...
Google a montré des exemples de pages AMP qui n'affichent qu'un petit morceau de contenus et qui incitent à cliquer sur un bouton pour afficher l'ensemble du texte. Or, cela renvoie de temps en temps vers une autre page (pas forcément en AMP d'ailleurs). Cela n'est pas dans la logique de la technologie et Google veut lutter contre ce genre de pratique avant que cela ne se propage. De ce fait, seules les pages AMP canoniques qui proposeront un contenu identique aux pages originales pourront être affichées dans les SERP du moteur de recherche à compter de février 2018, c'est aussi simple que cela... N'oublions pas non plus que les pages invalidées disparaîtront également du carousel d'actualités de Google, elles seront alors totalement esquivées par le moteur.
Certes, la technologie AMP n'était pas des plus pratiques à mettre en œuvre pour obtenir un résultat satisfaisant et joli, il est compréhensible que des webmasters aient tenté de proposer des versions allégées de leurs contenus. Toutefois, nous pouvons aussi supposer que certains en profiter pour caser des liens vers leurs pages web en espérant des boost SEO (via du netlinking notamment), par exemple. Désormais, les contenus devront être identiques et Google devrait donc limiter l'impact et le poids de ce genre de page frauduleuse. Le communiqué indique d'ailleurs que des messages dans les actions manuelles de la Google Search Console seront affichés pour les webmasters contrevenants, cela veut dire ce que ça veut dire en théorie...